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Point de Vue n° 3143 du 15 octobre 2008 Anniversaire               
Point de Vue n° 3180 du  1er juillet  2009  Les larmes aux yeux    
Point de Vue n° 3236 du 28  juillet  2010  Les 30 ans de la disparition du Shah 

Articles
Point de Vue n° 3260 du 12 janvier 2011 Farah, la douleur d'une mère
Point de Vue n° 3334 du 13  juin 2012    Les Paradis Perdus du Prince Cyrus Pahlavi

TEMOIGNAGE
« IL NE POUVAIT PLUS SUPPORTER D'ALLER DE L'AVANT »


















Lila AZAM ZANGANEH
Normalienne, auteure, journaliste, la jeune femme connaissait Ali Reza depuis l'enfance. Elle nous confie son dernier dîner avec lui, le 21 décembre.


Propos recueillis par Adélaïde de CLERMONT-TONNERRE


Quand avez-vous vu Ali Reza pour la dernière fois?
Le 21 décembre [2010] à Paris, lors d'un dîner en famille.

Quelle impression gardez-vous de cette dernière rencontre?
Je ne l'avais pas vu depuis quelque temps, et il m'a semblé assez serein et heureux. Il souhaitait rentrer aux États-Unis.

Depuis combien de temps le connaissiez-vous?
Je le connaissais depuis ma toute petite enfance. Je l'ai rencontré pour la première fois dans le Midi de la France, au lendemain de la Révolution.

Quels plus beaux souvenirs gardez-vous de lui?
Nous avons fréquenté, tout à fait par hasard, et bien qu'il fût plus âgé que moi, l'université Harvard au même moment, il y a douze ans.
Ali Reza poursuivait des études doctorales sur l'Iran ancien, après avoir étudié la musique et l'astrophysique à Princeton. Il était plein de ferveur, brillantissime et, surtout, extrêmement drôle. Je pense aussi que ses collègues étaient très heureux d'avoir un jeune Prince à leurs côtés, qui s'était passionné pour le domaine complexe, vaste et trop souvent resté obscur, de « l'iranologie ».

Quelles étaient les qualités qui vous touchaient chez lui?
L'intelligence, une rare finesse, l'attention à l'égard des autres, la sensibilité, et un grand humanisme. Je crois que tout le monde était sous le charme de sa personnalité et de son sens de l'humour. Le plus important, cependant, était qu'il pensait sans arrêt à son pays.
Il se sentait constamment concerné et profondément marqué par tout ce qui se passait en Iran, et la sauvegarde de cette culture qui représentait l'âme de son pays.

Comment comprenez-vous son geste?
Je crois que personne n'a vu ce qui couvait sous la cendre. Je pense qu'il était sans doute si tourmenté, intérieurement, qu'il ne pouvait plus supporter d'aller de l'avant. C'est une immense tristesse de voir ainsi un destin qui s'achève et un homme jeune encore renoncer à son aventure intellectuelle et humaine.
Adélaïde de CLERMONT-TONNERRE
Point de Vue n° 3260  Dossier spécial sur la disparition du Prince Alireza PAHLAVI
semaine du 12 au 18 janvier 2011
SOMMAIRE du DOSSIER
d'hommage de
Point de Vue
du 12 janvier 2011

LA DOULEUR DE FARAH par Vincent MEYLAN

Ali Reza PAHLAVI : une âme en exil par Philippe SEGUY

LES HEURES SOMBRES DE LA DYNASTIE PAHLAVI par Vincent MEYLAN

TEMOIGNAGE de sa cousine Azadeh GHOTBI

TEMOIGNAGE de son amie d'enfance Lila AZAM ZANGANEH